TAXI 2 de Gérard Krawczyk

...Par ailleurs, les personnages principaux n'ont plus à se présenter et le scénario fait la part belle à deux seconds rôles totalement loufoques: le chef de la police, incarné par Bernard Farcy, et une vieille baderne de général campée avec délectation par Jean-Christophe Bouvet. A une époque où le cinéma populaire navigue à vue...

Jean-Philippe Guerand

Le Nouveau Cinéma - N°8 - mai 2000 - page 120



LA CHRONIQUE CINE de TELBUS

"TAXI 2" dans lequel on retrouvera aux côtés de Sami Naceri et Frédéric Diefenthal le toujours étonnant Jean-Christophe Bouvet...

TRIBUMOVE N° 18 - avril/mai 2000 - page 13


Les films qu'on peut voir cette semaine -----> Taxi 2

... Ce film allègre, bien enlevé, fourmille au passage de répliques bien tapées et de cascades impressionnantes. Samy Naceri, Bernard Farcy, Frédéric Diefenthal, Emma Sjöberg et Marion Cotillard sont bons. En prime, il y a ausssi un sacré général, Jean-Christophe Bouvet. - P.V.

6 - " Le Canard enchaïné " - Mercredi 29 mars 2000


L'AGENDA DES FILMS --------->TAXI 2 ---------> www.premiere.fr

... Toute action étant passée au shaker frénétique du montage et recoupée encore par une autre action simultanée, le film se construit sans cesse en actions-réactions entre ceux qui font et ceux qui commandent (éclatant Jean-Christophe Bouvet en général). Bref, c'est du cinéma...

Jean-Jacques Bernard - PREMIERE avril 2000 - page 48 -


L'ATTRAPE-COEURS

Jean-Christophe Bouvet

Quelle est la scène primitive qui t'a mené au cinéma?

Cela a commencé à l'âge de 5 ans, en 1952, par une image de télévision : le couronnement de la reine d'Angleterre.....

.... En ce moment, je lis LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE de Serge Halimi, CHOCOLAT CHAUD de Rachid O., et j'écoute Asian Dub Foundation, Moby, Lamb, Björk, IAM et NTM, pour la linguistique sexuelle et érotique. (lire article page 66 - 2/3 de page)

Propos recueillis par Olivier Père. Photo © Stéphane Gizard

Les Inrockuptibles . Du 4 au 10 avril 2000. N° 237 - page66


TAXI 2

...Jean-christophe Bouvet en vieille baderne réactionnaire et Bernard Farcy en chef de la police croquent en outre leurs personnages avec une réjouissante fantaisie qui accentue l'aspect décalé d'un film cartoonesque qui trouve le juste équilibre entre comédie et action.

Pierre Mortez

LE MAGAZINE DES CINEMAS UGC AVRIL 2000 - N°78 - page 11


Taxi 2

de Gérard Krawczyk avec Samy Naceri, Bernard Farcy, Jean-Christophe Bouvet

... le film va jusqu’au bout de son ambition populaire en donnant la vedette à deux seconds rôles déchaînés : Bernard Farcy et surtout Jean-Christophe Bouvet, l’acteur fétiche de Vecchiali et Biette, très à l’aise dans cet exercice de grand écart farcesque, qui offre par sa formidable présence la seule surprise et le véritable mouvement de délire de cette suite en conduite automatique.

Olivier Père - Les Inrockuptibles - CINEMA - 28 mars 2000 - page 44


TAXI 2 de Gérard Krawczyk

L’ingrédient fondateur du récit se résume à la mise en place de quelques personnages très typés, un chauffeur de taxi aussi fonceur que malin (Samy Nacéri), des flics à côté de leurs pompes (Frédéric Diefenthal, Bernard Farcy), un général survolté (Jean-Christophe Bouvet, d’ordinaire mieux entouré), des méchants venus d’ailleurs (ici, des Japonais), sans oublier une poignée de bimbos au caractère et au sexe bien trempés (Emma Sjöberg, Marion Cotillard).

Yann Gonzalez - Chronic'Art ( Le Magazine Culturel Francophone )

https://www.chronicart.com/home.htm


Ser Jean-Christophe Bouvet

Quem ve GLORIA, de Manuela Viegas, Ja em exibicao, nao pode deixar de notar a presenca de
Jean-Christophe Bouvet. Sobretudo a sua presenca fisica. Ele e o pai de um dos miudos, um personagem triste e amargurado. O mais espantoso e que ele tem ar de portugues. Uma transformacao de actor espantosa que ja lhe valeu os mais variados elogios. Neste momento, e um actor em alta no cinema frances. Nao custa nada conhece-lo melhor/Texto de Rui Pedro Tendinha ..... ( 4 pages of interview + 4 photos of Bouvet)..

Noticias Magazine (Portugal) N° 394 de Dezembre de 1999.Pages 98/102


VIDEO-DVD > UNE SELECTION Les Chemins de la différence

CINEMA Ces cinq courts-métrages du jeune cinéaste Didier Blasco montrent à l'évidence un regard parfois cru mais toujours juste... UN ARRANGEMENT notamment, pointe les faux semblants au sein d'une famille a priori ordinaire: un père (Jean-Christophe Bouvet) menant une double vie va plonger dans le désespoir en découvrant celle de son fils... un auteur à suivre. 1 cassette, couleur, 80 min, Eklipse Vidéo, 169 F.

Le Monde - (Le Monde Télévision) - 14 et 15 nov 1999 - p.37


AGENDA CINEMA -mercredi 3 novembre 1999

GLORIA de Manuela Viegas avec Raquel Marques, Jean-Christophe Bouvet. Rien à voir avec le chef-d'œuvre de John Cassavetes (avec Gena Rowlands) ni son récent et minable remake (avec Sharon Stone). Un film inconnu au bataillon qu'on ira voir pour le toujours stupéfiant Jean-Christophe Bouvet.

Illico - novembre 1999 - page 13


Guide cinéma Paris Nouveautés

GLORIA 1999, 1h50, Franco-portugais de Manuela Viegas.

Raquel Marques, Jean-Christophe Bouvet.

Premier film pas mal avec Bouvet le magnifique.

LIBERATION - 6 et 7 novembre 1999 - page 42


Les enfants du cafard

GLORIA, un film portugais âpre et asphyxiant

...Le jeune Ivan (Francisco Relvas) débarque là pour vivre avec son père, Vicente (Jean-Claude* Bouvet en minotaure sous Lexomil: respect!). Il rencontre dans cette géographie provinciale stupéfiée....

Didier Peron - LIBERATION - 03/11/99 - page 38

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* Christophe et non pas Claude > Jean-Christophe Bouvet > ou mieux encore : Bouvet


Gloria

...un personnage encore jamais aperçu apparait soudain dans un coin du cadre, d'un autre on ne voit que le buste, plus tard le père (excellent Jean-Christophe Bouvet) s'acharne sur un chien sans raison apparente...

Stéphanie Lerouge - ZOO Cinéma en Liberté - N°2 novembre 99 - page16


Gloria : fragments d'adolescence dans un village du Portugal


........L'enfant s'appelle Ivan. Il rejoint son père, un homme taciturne aux mains brûlées (Jean-Christophe Bouvet, impressionnant), dont on découvre qu'il est chef de gare dans un petit village du Portugal condamné, sans doute, à fermer les portes de la station de chemin de fer. Apparaissent ensuite, sans précautions rhétoriques, comme s'ils étaient là depuis toujours, d'autres protagonistes. Une femme qui garde les enfants de ceux qui sont partis travailler à l'étranger, une adolescente, Gloria, qui devient la compagne de jeu du jeune garçon, un homme, Mauro, frère du chef de gare. On dit de celui-ci qu'il sort de prison, qu'il est responsable de l'incendie qui a brûlé la maison du père d'Ivan. On ne sait pas pourquoi. Et de ce secret enfoui dans le passé, on ne saura pas grand-chose
....

J.-F.R. - LE MONDE - mercredi 3 novembre 1999 - page 31


Xavier Leherpeur - CINE LIVE - novembre 99 - p.62

GLORIA

...un film visuellement abouti, nourri par une volonté de travailler les plans sur la durée afin d'y privilégier la pleine capacité du jeu des comédiens (Jean-Christophe Bouvet y est une fois encore remarquable).......


LES PASSAGERS

... Jean-Claude Guiguet rôde aussi autour des frontières sexuelles. Le tramway favorise toutes les rencontres. Homosexuelles, bisexuelles, hétérosexuelles, onanistes même, puisqu'à force de solitude on finit par ne plus rencontrer que soi-même. Un banlieusard en costard résume ce nouveau désordre amoureux dans une irrésistible logorrhée, le clou du film, rythmée par ce leitmotiv ahurissant et réjouissant : "Ma femme est un pédé"...

Marine Landrot - TELERAMA - N° 2577 - 02/06/99 - page 36


Achille, Hamlet & Don Quichotte

Jean-Claude Guiguet - ...Le film est constamment fait de ce tissage de situations d'une séquence à l'autre. Tous les fils que je tire sur la sexualité vont être regroupés dans une seule et unique séquence : le soliloque de Jean-Christophe Bouvet. En huit minutes, pour le coup, il va clore la question. Moi qui ai toujours rêvé de pouvoir faire rire, enfin, j'espère y être parvenu! Je connais Jean-Christophe Bouvet depuis vingt-cinq ans et j'ai toujours été fasciné par tout son discours sur la sexualité. C'est quelqu'un qui navigue beaucoup, qui est plus riche que moi sur ce plan. Sa pensée a d'abord l'air délirante mais, dans la folie, il y a toujours des éclairs de lucidité somptueuse".

S.K. - Le monologue parle de la non-différenciation sexuelle.

Jean-Claude Guiguet - Je suis très perplexe sur tous les cloisonnements et toutes les catégories que le pouvoir, depuis le XIXe siècle, a réussi à mettre sur la sexualité...


Serge Kaganski - LES INROCKUPTIBLES - 2 juin 1999 - N° 201 - page 28


Jean-Christophe Bouvet, acteur hénaurme


Jean-Christophe Bouvet
n'est pas un nouveau venu ou un jeune premier. Cela fait vingt-cinq ans maintenant que le cinéma français a appris à composer avec son visage sévère, ses yeux d'allumé, sa folie baroque ............................................................................................................................
............Et ceux qui verront "Les Passagers" ne sont pas prêts d'oublier ce voyageur impassible qui se met à draguer son joli voisin de tramway à travers son improbable théorie de la charge sexuelle, séquence de près de huit minutes dont on n'a pas souvenir d'équivalent nous ayant fait autant hocqueter de rire. Hénaurme, tumultueux, impressionnant, stupéfiant : les adjectifs manquent pour qualifier cet acteur hors normes.

Illico
- juin 99 - page 60


Festival de Cannes mardi 18 mai

Les Passagers

... l'opérette comique d'un fétichiste du pied, la romance solaire d'un couple qui naît, le one-man show café-théâtre de l'extraordinaire Jean-Christophe Bouvet en pleine tirade non-sensique et pleine de sens sur les femmes pédées et les hommes lesbiens, le documentaire topographique sur une urbanité malade du béton et des projets immobiliers absurdes...

Serge Kaganski. LES INROCKUPTIBLES - 26 mai 1999 - N° 200 -page 24


Au fil d'un tramway, «les Passagers» enchaîne des saynètes enchantées.
Tout ce que trame Guiguet
19/05/99. Par GÉRARD LEFORT, envoyé spécial à Cannes

...Coups de gueule, de coeur. C'est un des charmes majeurs du film: on peut choisir son camp, un seul ou plusieurs, à l'instar du monologue allumé et allumant d'un des passagers (l'infernal Jean-Christophe Bouvet) qui s'emporte contre la discrimination sexuelle qui voudrait qu'on ne soit qu'une seule chose à la fois: pédé ou hétéro, homme ou femme, etc. Et de prôner des transes qui excèdent les particularismes. Et de développer une intéressante double notion de «femme-pédé et d'homme-lesbienne.» Bien sûr, son interlocuteur forcé, un jeune homme mutique, se lève et se barre, un peu interdit. Mais nous, spectateurs, on reste assis et ravis, en attendant qu'à l'occasion d'un autre passager, Jean-Claude Guiguet nous régale d'un plan aussi secouant...

https://www.liberation.com/cannes99/critiques.html


.... Comme les passagers, les genres cinématographiques se succèdent. On passe de la veine populaire des films des années 30 (Duvivier, Grémillon), ponctuée de chansons ("Y'a tant d'amour" de Patachou à "Spleen" de Léo Ferré) au documentaire lyrique sur les sites désolés de la société de consommation en passant par une succession de saynètes d'un humour décalé comme le monologue enchevêtré et fou de Jean-Christophe Bouvet sur les imbroglios de l'homosexualité d'aujourd'hui. Les anecdotes s'enchaînent merveilleusement, liées par le fil conducteur d'une narratrice-témoin (Véronique Silver) qui perd peu à peu de sa nécessité en tant que tel pour incarner au final un médecin-chef à l'hôpital soucieux de la détresse humaine. Autour d'elle les personnages évoluent et s'enracinent, nouent entre eux des liens d'amitié et d'amour, ont des aspirations simples, rêvent, meurent. Tous embarqués dans le même voyage sur un tramway nommé la Vie.


Maureen Loiret - CinéLibre - mai 1999 - page 08


Jean-Christophe Bouvet >

Actuellement passagers sexologue dans LES PASSAGERS; précédemment débutant érotique dans CHANGE PAS DE MAIN, routier assassin dans LA MACHINE, maquignon dans SOUS LE SOLEIL DE SATAN, guest-star dans LA CITE DE LA PEUR et mafieux publicitaire dans Blackjack.

PREMIERE - Juin 1999 - page 201


A propos de : LES PASSAGERS de Jean-Claude Guiguet

... Dans un tramway, un homme dresse un tableau de toutes les combinaisons sexuelles pour aboutir à une aporie aussi privée qu'irréfutable: " Ma femme est un pédé." A côté, un beau jeune homme écoute ou essaye de ne pas écouter - et c'est la même chose. Malin génie du cinéma français, lui qui fait douter Gérard Depardieu de son existence même, Jean-Christophe Bouvet, filmé sur un fond de paysage qui défile, la sûreté d'un discourt étant ainsi renvoyée à ses instabilités atmosphériques et le visage méphistophélique de l'acteur à ses miroitements intérieurs, tente d'accrocher le regard de sa proie (ou de son sauveur ?), tel un navire en perdition qui lance des signaux de détresse tout en entonnant un chant d'honneur. Tout est dit, le gouffre des certitudes, le vertige des possibilités, la solitude des colères.

Axelle Ropert - La Lettre du Cinéma N°9 - printemps 1999 - pages 10 & 11


LOULOU

Paris Première, 23h35.

... Si SOUS LE SOLEIL DE SATAN est grinçant, fabuleusement twisté, grâce à Depardieu et plus encore au diable lui-même, le vidéo-vécchialo-porno-biettien Jean-Christophe Bouvet, LOULOU décolle moins...

Louis Skorecki - LIBERATION - 8 mars 1999 - page 42


49e BERLINALE

La Gloire des grands-pères

..Avec ces enfants, traqués par le désir des adultes (dont celui d'un père brisé, joué par l'impeccable Jean-Christophe Bouvet), c'est LA NUIT DU CHASSEUR qui revient dans un réseau de rites secrets et sourds où les absences...

Gérard Lefort - LIBERATION - 19 février 1999 - page 44

https://www.liberation.fr/cinema/berlin99/990219.html


Entretiens avec Jean-Claude Biette (2e partie)

 ....Il y a cette permanence dans le changement avec Bouvet: il n'est pas seulement le "Bruce Willis français", il est aussi le Jean-Pierre Léaud de Jean-Claude Biette. Il est à la fois l'acteur et le personnage. A quand le prochain film avec lui? ...

Propos recueillis par Benjamin Esdraffo et Julien Husson, les 8 et 15 mars, puis le 27 juillet 1998

In La Lettre du Cinéma N°8 - hiver 1999 - pages 36 à 62


Satané Bouvet!


Tout de noir vêtu, Jean-Christophe Bouvet aime faire peur. Déformation professionnelle? Depuis qu'il a incarné Satan chez Pialat, le diabolique lui colle à la peau ! Un tournage infernal d'ailleurs que celui de Sous le Soleil de Satan résumé en une phrase bien sentie : "j'ai connu l'enfer avec Maurice Pialat, le paradis avec Claude Chabrol." Né à Paris en 1947, Jean-Christophe Bouvet partage son existence entre Londres et Paris. L'horreur de A à Z est d'ailleurs...

Sophie Patois - Télé Cable Satellite N°443 - 26 octobre 1998 page 4


EasyNet

Jean-Christophe Bouvet, 51 ans, comédien

"Internet, cela a été un moyen de trouver du travail, raconte Jean-Christophe Bouvet. J'ai conçu un site à mon nom et je l'ai mis en ligne. Avec les logiciels d'Html, c'est à la portée de tous. Je viens de décrocher le premier rôle dans un film portugais. Ils se sont décidés en visitant mon site, où j'ai mis ma filmographie, mes gouts, et mes mensurations pour les costumières... Internet, c'est également toutes les informations sur les réalisateurs, les acteurs, le Festival de Cannes, etc. Et, quand on habite entre Londres et Paris, c'est aussi tout bêtement les horaires et les réservations de l'Eurostar."


François Rouselle roussell@club-internet.fr

L'EVENEMENT DU JEUDI du 25 juin au 1er juillet 1999 - page 84


Entretiens avec Jean-Claude Biette (1re partie)

 Propos recueillis par Benjamin Esdraffo et Julien Husson, le 8 mars 1998

In La Lettre du Cinéma N°7 - Automne 1998 - pages 40 à 59


Acteurs : le jeu des sept familles

..................................................

LES FEROCES

Figures de proue : Luis Miguel Cintra, Jean-Christophe Bouvet.

Pays d'origine : les rues tortueuses.

Signe particulier : l'opalescence du regard.

Caractère : il existe deux catégories de guetteurs au cinéma............

..............................................

In La Lettre du Cinéma N°6 - Eté 1998 - pages 37 à 38


 Jean-Christophe Bouvet MAIGRIT

Parfois les pages personnelles sont tres droles. celle du comedien Jean-Christophe Bouvet se presente ainsi/ à 5 ans.................une page necessaire pour tous les fans de Jean-Christophe Bouvet.

in LIBERATION 10/10/97, supplement MULTIMEDIA page V.


Derniere question de l'interview de Serge Bozon a propos de la sortie le 3 Sept.97 de son premier long metrage L'AMITIE

Quels sont vos projets?

Je travaille sur un nouveau long metrage intitule LES PENITENTS. Cette fois, les acteurs y seront plus ages puisque j'ai pense a Jean-Christophe Bouvet, Leonor Silveira et Michel Piccoli. Il s'agira d'une histoire de vengeance dans le genre des romans d'aventures de Dumas.

Propos recueillis par Philippe Leclercq, le 18 juin 1997. CineLibre Juil-Aout 97, page 16


L'hommage de Godard à Biette à Ciné 32

LA DEPECHE DU MIDI mardi 10/12/96


A propos de Dans la Décapotable de Merzak Allouache, France, 1996.

Deux garçons partent en week-end. Dans la décapotable qui les emmËne, l'un d'eux, qui a oublié sa boîte de préservatifs, sent monter en lui une angoisse croissante à l'idée que son ami n'y aie pas pensé non plus. Réunissant l'immense Jean-Christophe Bouvet (acteur fétiche de Jean-Claude Biette) et la mythique Amanda Lear, ce scénario bénéficie du casting le plus excitant du projet.

in IDOL décembre 96 - n° 28


A propos deLe Rocher d'Acapulco de Laurent Tuel, France, 1995.

...La singularité de Laurent Tuel se remarque jusque dans son casting, parfait, qui redonne un certain éclat à la notion souvent négligée de second rôle. On remarquera donc Zinedine Soualem, qui en ce moment devient une bonne habitude du grand écran (quoique son côté "Beur de service" soit sans doute le seul maillon convenu du film), Jean-Christophe Bouvet parfaitement inquiétant en folle sadique, l'éternel revenant Howard Vernon dans une réjouissante apparition fétichiste (coÔncidence ou pas, Vernon et Bouvet sont aussi dans Le Complexe de Toulon de Biette)...

Serge Kaganski. Les Inrockuptibles du 24 au 30 avril 96 - N°54


A propos deLe Terminus de Rita de Filip Forgeau et Maryel Ferraud, France, 1996.

Filip et Maryel ont créé les Films du Désordre et préparent déjà un second long, Le Terminus de Rita, au casting singulièrement alléchant puisqu'on y retrouvera Bernadette Lafont, Lou Castel et Jean-Christophe Bouvet (visible en ce moment dans Le Complexe de Toulon).

Serge Kaganski. Les Inrockuptibles du 24 au 30 avril 96 N°54


A propos deLE COMPLEXE DE TOULON de Jean-Claude Biette, France, 1996.

Jean-Claude Biette poursuit sa réflexion sur la relation théorique et dramaturgique de l'écriture et du cinéma. Difficilement accessible, malgré la présence revigorante de l'excellent comédien Jean-Christophe Bouvet.

L'EXPRESS, N°2336 semaine du 11 au 17 avril 1996


 A propos de LE COMPLEXE DE TOULON de Jean-Claude Biette, France, 1996.

Biette à part


...Partisan d'un cinéma de personnages, Biette s'attache à capter leurs humeurs. Ici,
Jean-Christophe Bouvet - dont on ne répétera jamais assez qu'il est un acteur génial - est sans arrêt de mauvais poil. il y a de quoi; Viré de...

Frédéric Bonnaud. LES INROCKUPTIBLES, du 10 au 16 avril 1996 - N° 52

...Cette magie physique du film est d'abord servie par Jean-Christophe Bouvet (Chris), qui invente ici un étrange corps picaresque, flottant et massif à la fois, que ce soit au lit, sur scËne ou dans la rue: Chris n'est rien d'autre qu'une succession d'états ramenés à une identité, un peu comme le morceau de cire de Descartes. Qu'il fonde ou qu'il reste solide, Chris est toujours là, tel qu'en lui-mÍme l'éternité le change, mais cette identité, c'est au spectateur de la poser: Descartes appelait cela le jugement, nous disons la croyance. Ainsi cet acteur, pas encore habillé en comédien, vit-il tout le cycle d'une révolution matérielle....

Laurent Roth. Cahiers du cinéma n°501 AVRIL 96. page 52

Photo couleur de 19 cm x 12 cm.Photographe Jean-Claude Lother/Prod. Légende de la photo:
Chris en méditation chez sa mère: Jean-Christophe Bouvet dans Le Complexe de Toulon.


Partage du plaisir

...non par quelque vantardise verbale, mais par son détachement devant ces vicissitudes. Ecrivant ceci du personnage (Jean-Christophe Bouvet, qui lui donne sa nonchalance toute de grâce enrobée), j'ai peur qu'on puisse croire...

Emile Breton. L'HUMANITE, mercredi 10 avril 1996.


LES BONS FREQUENTAGES DU FESTIVAL DE DUNKERQUE

".....Jean-Henri Roger et même le diabolique, tellurique Jean-Christophe Bouvet, notre Bruce Willis français, injustement dépossédé du prix d'interprétation féminine qu'il guignait pour sa composition dans Le Complexe de Toulon. Fort heureusement le film de Jean-Claude Biette a néanmoins été choyé par le jury qui lui a attribué son prix de la mise en scène......"

Gérard Lefort et Olivier Séguret - LIBERATION - 17/10/95

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A propos de J'EMBRASSE PAS de André Téchiné. France 1991

...Je pense, en particulier, à J'EMBRASSE PAS et à MY OWN PRIVATE IDAHO. Mais ici le cinéma commence et se fait entendre avec ses différences en chaque film. Je reprends la précieuse notion de sémiologie des corps à l'acteur et insatiable vidéaste,Jean-Christophe Bouvet, qui m'aide à dégager les qualités du film américain...

Jean-Claude Biette. TRAFIC 2 - printemps 1992

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...Dans la seule scène un peu gaie de ce film lugubre (où même Jean-Christophe Bouvet est bressonien), Noiret et Desny font les folles....

Serge Daney. TRAFIC 2 - printemps 1992

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A propos de SOUS LE SOLEIL DE SATAN de Maurice Pialat. France 1987

...La troisième est constituée par le pacte avec le diable : la scène d'errance de Donissan, enfoncé dans la terre froide du nord, au cours de laquelle il est rejoint par le maquignon (Jean-Christophe Bouvet, très bon en lutin satanique) qui lui tourne la tête.

Serges Toubiana. CAHIERS DU CINEMA Juin 1987


...Le diable existe, nous l'avons rencontré . Dans " Sous le Soleil de Satan " de Maurice Pialat, l'abbé Donissan (Gérard Depardieu), le voit même surgir en chair et en os . Fidèle à lui-même, il joue à Pialat un tour pendable . En dépit de la vigoureuse prestation de Jean-Christophe Bouvet
, cet épisode apparaît comme une épine dans la chair de cette oeuvre puissante ....

Joshka Schidlow. TELERAMA 27/05/87


...l'abbé Donissan (Gérard Depardieu). Un abbé pas malin mais qui, une nuit très bleue à la campagne, a rencontré le Malin (étonnant
Jean-Christophe Bouvet), a causé avec lui, et lui a résisté...

Serges Daney. LIBERATION 15/05/87


TOUCHE PAR LA GRACE DE SATAN

Il y a dans la carrière de Gérard Depardieu un avant et un après. En tournant Sous le soleil de Satan, on dirait qu'il a rencontré la peur pour la première fois sur un plateau de cinéma. A partir de ce moment, rien n'était plus pareil. L'acteur dit "boulimique" continue à tourner autant, mais maintenant il joue différemment....

Serges Toubiana. CAHIERS DU CINEMA MAI 1989



page SIX LA MONTAGNE Mardi 12 novembre 1991

ARTS ET SPECTACLES

SULFUREUSE

Un autre regard sur la ville

Fredo le garcon de café, la fleuriste de la place de Jaude, le buraliste, la jolie réceptionniste de l'hÙtel République, un agent de la voirie, et mÍme un marchand de jouets : ils ont tous signé un pacte avec le diable! Jean-Christophe Bouvet, démon palmé d'or en 87 aux cÙtés de Depardieu, pour le film de Pialat " Sous le soleil de Satan", a jeté son sulfureux dévolu sur quelques ‚mes clermontoises. Silence ! Moteur...Áa tourne...Action!

Doux Jésus! Le démon au regard érugineux a établi ses pénates dans la ville noire pour les répétitions des "Collectionneurs", la pièce de René-Jean Clot qui sera donnée les 14, 15 et 16 novembre, à l'Opéra municipal. Un rôle sur mesure si l'on en croit le texte : "J'ai épousé Satan! Le nom de mon mari est Satan!" éructe la tendre moitié de ce "Lucifer collectionneur de Christ". Sa divine colère passée et le Malin trépassé, l'appétissante Bessy, joliment incarné par Camille Celia, fera une fort jolie veuve. Mais c'est une autre histoire...
Dans l'affaire de sorcellerie qui nous occupe,
Bouvet joue tout simplement son propre rôle: acteur, pour les besoins d'un "pilote", né d'un projet de série télévisée pour Canal +. Nom : "Fin de Siècle". Thème: un tour des grandes villes de France.

Vagabondage

Julien Sicard, de l'agence la Litote et néanmoins plus jeune producteur de France, a de l'ambition: " Il s'agit d'un vagabondage en clin d'oeil. Chaque magazine sera composé de six sujets confiés à autant de réalisateurs venus du cinéma, ce qui est un label de qualité. Ils auront carte blanche sur le tournage". Premier du nom : Gérard Frot Coutaz, qui a signé "Beau temps mais orageux en fin de journée", et "Après, après-demain".
Apprenant que Bouvet jouait à Clermont, il a sauté sur l'occasion, caméra au poing: le bonhomme le fascine. "J'ai voulu saisir l'angoisse d'un comédien à quelques jours d'une représentation: je filme son désarroi plein de vitalité pour conjurer le stress, et les ruses qu'il déploie pour se donner l'illusion qu'il connait son rÙle.
" Il fallait parler d'un sujet grave de manière drôle: Bouvet n'est pas simple comédien mais acteur total. De la trempe des Guitry et de Funès: constamment au travail, en perpétuelle représentation. Derrière une apparente frivolité, le personnage dissimule une authentique profondeur, une recherche dans l'intensité du plaisir".

Gérard Frot Coutaz est persuadé que l'on est comme on vit: "Pas de séparation entre quotidien et travail. Chez Bouvet, c'est exemplaire: tout nourrit son art. C'est un grand jouisseur".

Fiction certes, mais sans artifice: "Il faut savoir être insolent: la vérité l'est. Il faut aussi être capable de manier l'humour sans donner l'impression de vouloir le convoquer à tout prix".

Fredo et les autres

Et nos Clermontois dans tout ça? Fredo et ses complices en pellicule seront mis en boîte eux aussi pour avoir croisé les quotidiennes et urbaines déambulations de Bouvet: "Bonjour Fredo, vous avez un beau sourire ce matin!". Et Fredo de répondre invariablement: " Sourire pudique. La pudeur de la souffrance, monsieur, c'est la grande force des hommes virils!". Et chaque commerçant de décliner son mystérieux mot de passe tiré des "Collectionneurs".
, diable au coeur tendre, ne joue pas: " On ne veut ni humilier les gens, ni d'un rapport condescendant Paris-province. Nous nous situons dans une autre perspective: destabiliser nos interlocuteurs pour qu'ils livrent le meilleur d'eux-mÍme. " Fin de Siècle " sera un magazine télé avec une écriture cinématographique, la seule qui garantisse la qualité. Le but est de tenir un discours idéologuement différent sur l'imaginaire des villes, tout en utilisant des éléments locaux échappant au regard dit objectif ou anecdotique".
Un jeu de hasard avec des gens de hasard, au fil des rencontres de la rue. "Un regard étranger sur une ville étrangère". Un étrange clin d'oeil sur notre cité. Après Gérard Frot Coutaz, cinq autres cinéastes vont balader la ville dans les mois à venir. Vingt-six minutes à surveiller sur Canal + ...

R. DUCLOS.


A propos de LA MACHINE de Paul Vecchiali. France 1977.


"... Dans cette ronde jetant les uns contre les autres tous les régimes de discours de la machine (judiciaire, psychanalytique...), un corps singulier et son drôle de discours surgit dans la scène finale au tribunal, celui du génial Jean-Christophe Bouvet, meurtrier pédophile dont la plaidoirie, en pointant le problème du désir sexuel chez l'enfant, dévoile le grain de sable qui enraye la machine, le désir indésirable, terrible sujet de tous les films de Vecchiali, morbide....

Serge Bozon. page 84 -"Vive le Cinéma Français" 1994 - Retour Vers le Réel - Conseiller artistique Jean Douchet.

ISBN : 2-9508055-1-5


".......Jusqu'au bout, Vecchiali garde une distance objective à l'égard du meurtrier. L'acteur
Jean-Christophe Bouvet ne cherche jamais à rendre le personnage sympathique. Il le joue comme s'il était hanté par un lentier qui serait vrai, et pris dans les filets de la justice. Il le joue - il est admirable - comme un homme qui ne sait pas lire en lui-mÍme, après avoir basculé dans le monde des " hors-la-loi "............"

Jacques Siclier. LE MONDE 17/09/77


"...Sont exemplaires à cet égard et méritent d'être citées dans les anthologies du cinéma criminel les scènes de la reconstitution du meurtre et celles des interrogatoires des psychiatres, où l'interprète principal,
Jean-Christophe Bouvet, atteint une intensité extraordinaire. ..."

Michel Perez. LE MATIN 15/09/77


"...Vecchiali has been extremely fortunate in his main actors.
Jean-Christophe Bouvet is nothing short of magnificent as the killer: his last speech in court about sex, society, children and murder is at once both shocking and moving. If it is not on the level of Peter Lorre's confession in Fritz Lang's M, it is simply that we are dealing here with first-rate talent rather than genius. (First-rate talent being so rare these days, however, that it behooves us to count our blessings where we find them.)

David Overbey. THE PARIS METRO 28/09/77